La fin de Bioware ?

Qu'est devenu Bioware ?

C'est la question que tous les fans de la grande heure du studio se posent depuis plusieurs années, maintenant !

Depuis la somptueuse trilogie Mass effect, qui aura marqué une génération entière de joueurs et de joueuses, il faut bien admettre que Bioware peine à retrouver sa gloire passée.

La chute commence avec le très (trop ?) attendu Mass Effect Andromeda. Cette "suite" à la trilogie d'origine qui a canonisé le studio dans le cœur des fans est attendue comme le messie et fait trépigner d'impatience les joueurs avides de retrouver l'univers qui les a tant fait rêver !

La désillusion ne se fait pas attendre. L'on découvre un(e) protagoniste très loin du charisme de Shepard qui nous pousse à filer tout droit au créateur de personnage. Là encore, il faudra faire preuve d'un grand talent et d'une grande patience pour obtenir un personnage acceptable. S'en suit une histoire et une intrigue au ras des pâquerettes. Pendant que Shepard combat les moissonneurs l'on part en pique-nique avec une bande de compères plus niais et plat les uns que les autres. Un gameplay dynamique et satisfaisant rattrape le tout mais il devient évident que l'on est très loin de vivre le voyage tant espéré...

Les fans sont déçus. Ils le font savoir. Mais pardonne.

Vient ensuite Anthem. Un jeu service à la Iron Man dont les premières images ont époustouflé la communauté par leur beauté et leur fluidité. Nouvelle désillusion. Un manque drastique de contenus et des bugs non négligeables désertent très vite les serveurs. La fameuse "feuille de route" pointe le bout de son nez plus tôt que prévu afin de rassurer les quelques joueurs encore présents mais le mal est fait.

Après à peine une année, Anthem est en mort cérébrale et les développeurs ne se donnent même plus la peine de le cacher.

Les fans sont déçus. Ils le font savoir. Mais pardonne.

Bioware le sait, le nouvel opus de leur autre grande licence doit être la rédemption. L'échec n'est pas une option.

Frôlant de peu l'annulation sèche et nette après d'innombrables reboot et réorientation, la sortie du nouveau Dragon Age est enfin officialisée !

Nouvelle étape dans la déchéance du studio, puisque Dragon Age (nouvellement nommé "The Veilguard") subit les foudres des critiques avant même sa sortie. Style graphique, gameplay, insertion politique de la transsexualité et du genre, traces évidentes de l'ancienne direction Game as a service initiée au démarrage. Bref. L'enthousiasme n'est pas au rendez-vous mais le bénéfice du doute reste permis.

La sortie du titre ne fera que confirmer les craintes et nous laissent (pour les plus courageux qui n'ont pas lâché la manette) avec un jeu vide et plat à tous les niveaux. L'écriture. Le scénario. L'intrigue. Les romances. Tout sonne creux. Tout sonne vide. Le gameplay divise mais reste objectivement efficace (Cela ne vous rappelle rien ?). L'ennui arrive très vite et l'implication avec elle. Avec une histoire, des quêtes et des personnages aussi mal construits, c'est à se demander s'il ne s'agit pas d'une blague de mauvais goût de la part du studio.

Vient alors la question de Mass Effect 5. Après l'échec total de Dragon Age The Veilguard (la goutte de trop ?) et les nombreux licenciements qui suivirent, Bioware et sa petite centaine de développeurs se retrouve au bord du précipice avec la dernière carte de leur main. Et pas n'importe laquelle. Mass Effect 5.

Bien conscients que la sortie du Titre ne se fera pas avant plusieurs années, la crainte prend déjà le pas sur l'engouement des joueurs. La crainte pour ne pas dire, plus inquiétant encore, le désintérêt total.

Oui, Bioware fait peur. Oui, pire encore, Bioware n'intéresse plus.

Soumis à la pression d'Electronic Arts qui refuse d'admettre ses erreurs et dont le PDG , Andrew Wilson, explique l'échec de Dragon Age pour seul fait que les joueurs veulent du jeu service (faisant totalement abstraction de l'effondrement du genre et de l'incroyable succès d'un concurrent : Larian Studios et son Game of the year Baldur's Gate 3), Bioware a déçu une fois de plus.

Et cette fois, les Joueurs ne semblent plus enclins à pardonner...