posté par

Il est aussi difficile d'être objectif en politique que de ne pas admettre que son emprise sur le monde du gaming est devenue une évidence.

Après la radio, la télévision, la musique et le cinéma, c'est maintenant le monde du jeux vidéo qui se politise.

De tout temps, les moyens d'user de propagande pour assujettir les esprits ont été l'arme absolue de toutes les gouvernances et de toutes les forces politiques.

Les tracts, la publicité, les assemblée publique, les meetings… Autant de moyens de faire entendre sa voix et d'imposer ses idées au plus grand nombre. Pour se faire, il fallait choisir le média le plus puissant. Celui qui trône au sommet des autres et le plus à même d'atteindre son objectif.

Aujourd'hui, qu'on se le dise, l'industrie du jeu vidéo est plus puissante que celle de la musique et du cinéma réunis. La presse traditionnelle a perdu la confiance du peuple et la télévision peine à survivre aux réseaux sociaux et à la toute puissance d'Internet en général.

La voie est unique et toute tracée, le message doit passer par le jeu vidéo !

Au-delà des procès en wokisme et des dramas à foison, justifiés ou non, que cela génère, la politique est devenue un véritable fléau pour l'industrie du jeu vidéo et commence à démontrer ses effets dévastateurs. Entre exposition de minorités surabusée, réécriture de l'Histoire, négationnisme inversé et censure exacerbée, les joueurs ne sont pas dupes et la sentence est immédiate.

Des AAA comme Assassin's Creed Shadows, la future renaissance de Fable et l'incertain, mais effrayant, Mass Effect 5, semblent déjà plonger la tête la première vers une catastrophe industrielle.

Ce constat n'est plus à prouver et ne rapporte à personne. Ni aux joueurs (de la part la médiocrité des œuvres proposées, dont le scénario et le fun ont été dévorés par la politisation) ni aux actionnaires, dont le retour sur investissement est de plus en plus difficile à encaisser.

"Tout n'est pas politique mais la politique s'intéresse à tout", disait Machiavel. Une citation qui résonne à travers les âges et les médias. Reste à définir la ligne rouge et, surtout, reste à savoir si celle-ci n'est pas déjà franchie et jusqu'à quand la politique et le censure primeront sur la liberté artistique et l'amusement

Publié le
Signaler ce post
0 commentaires

commenter cette publication ?