Jeux vidéo et maladies mentales

Bien que cela reste timide et trivial dans l’hexagone, de nombreux pays occidentaux, notamment Anglo-saxon, ont établi un lien direct entre jeux vidéo et santé mentale.

Qu'il s'agisse de dépression passagère, de psychose ou de la maladie d'Alzheimer, le jeu vidéo semble être une arme non négligeable pour préserver ou assainir sa santé mentale.

Bien évidemment, et selon les dernières études américaines en date sur le sujet, chaque type de jeu n'aura pas le même impact cognitif et ne sollicitera pas les mêmes neurotransmetteurs.

Des recherches antérieures avaient déjà démontré le grand impact des jeux sur la prévention de la maladie d'Alzheimer et sur la préservation de la mémoire en général.

De nombreux tests effectués montrent des résultats probants sur une grande majorité des sujets et nous rapporte que le cerveau humain s'entretient comme n'importe quel muscle du corps. Sans sollicitation ou stimulation, il se dégrade et peut faciliter une dégénérescence cérébrale plus rapide.

Dans le cas des maladies telles que la dépression, la névrose ou la psychose, le jeu vidéo agit comme un antidépresseur et produit de l'endorphine au même titre qu'une séance de sport, par exemple.

S'évader, oublier le monde réel quelques instants et devenir acteur d'une aventure s'avère bien plus bénéfique que de rester spectateur d'une série ou d'un film.

Il s'agit donc bien là d'une action inconsciente qui permet d'agir bénéfiquement sur le cerveau et de combattre des maladies encore peu reconnues et invisibles aux yeux des autres. Maintenir son cerveau actif. Acteur d'une émotion positive. Telles sont les vertus établies des jeux d'action-aventure en monde ouvert par exemple.

Personnellement victime d'une de ces maladies, cet article sert de témoignage en faveur de ce sujet peu traité et offre une éventuelle clé pour ceux qui en souffriraient. Dans des situations où tout s'effondre, la moindre lueur est la bienvenue et le jeu vidéo en apporte une pour qui sait la saisir et bien la régir.

En effet, il est évident que comme tout antidépresseur, l'addiction peut prendre le dessus. Varier les plaisirs et varier les évasions sans perdre le contact avec le réel est un équilibre difficile mais nécessaire.

*Je tiens à préciser que je ne suis ni expert en maladies psychiatriques, ni membre de l'ordre des médecins. L'article ci-dessous est traité selon ma propre expérience de psychose et mes propres recherches sur le sujet