Chernobylite et sans mutation radioactive
Après avoir exploré la zone de Tchernobyl, évité les radiations et recruté une équipe de survivants plus bancale qu’un meuble IKEA, j’ai enfin décroché le platine de Chernobylite
L’histoire :
On incarne Igor, un scientifique au passé plus trouble qu’un épisode de Lost, qui retourne dans la zone interdite pour retrouver sa fiancée disparue. Mais attention, ici, on ne se lance pas direct dans la grande quête héroïque ! Avant de pouvoir avancer dans l’histoire principale, il faut farmer les missions secondaires, recruter des compagnons (parfois plus utiles comme décor que comme alliés), collecter des ressources et résoudre des énigmes. Bref, on bosse comme un stagiaire avant de toucher le vrai salaire narratif.
Les points positifs :
Une ambiance ultra immersive qui te plonge dans une Tchernobyl alternative flippante et fascinante.
Un bon mix entre exploration, infiltration et gestion de base.
Une vraie liberté d’approche : tu peux jouer en mode ninja discret ou en mode Call of Duty énervé.
Un scénario intriguant qui prend son temps pour se dévoiler
Les décisions influencent le déroulement du jeu, donc pas juste un couloir scénarisé.
Les points négatifs :
Début de jeu assez flou : on te balance dans la zone sans trop t’expliquer le plan. T’es aussi perdu qu’un touriste sans GPS.
Le gameplay est parfois un peu rigide, surtout dans les combats.
L’IA des ennemis est... disons très optimiste sur ses compétences (genre les mecs te cherchent alors que tu es littéralement devant eux).
Les missions secondaires obligatoires avant de pouvoir vraiment avancer peuvent ralentir le rythme.
Conclusion :
Chernobylite est une belle surprise pour les amateurs de SF, d’horreur et d’histoires à choix multiples. Même si le début est déroutant, une fois que tu captes le fonctionnement, l’expérience est prenante. Le jeu a son lot de défauts, mais il vaut le coup pour ceux qui aiment explorer des univers post-apo
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