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Je n'ai jamais joué à Kingdom Come: Deliverance 2 et je ne suis pas sûr de la faire un jour. Mais j'ai passé des heures à mater des let's play, à m'immerger dans cet univers sans y être vraiment, car quand la manette est en mains, les sensations sont toutes autres et j'ai pu l'expérimenter plusieurs fois dans cette vie (ou ces vies) qui m'a été offerte. C'est un peu comme lire la vie d'un autre en sirotant un verre, sans jamais se salir les mains.

Ce jeu a un truc différent des autres, c'est pas juste un divertissement. C'est une plongée brutale dans la Bohême du XVIe siècle. On n'y incarne pas un héros flamboyant, mais un simple forgeron nommé Henry, un type qui se débat avec la vie, qui mange, qui dort, qui saigne. Les développeurs ont poussé le réalisme : chaque décision compte, chaque action a ses conséquences, pourvu qu'on ne save/reload pas à chaque "erreur". Moi j'aime mieux la philosophie de Bob Ross, "mistakes are happy accidents".
Bref.

Pour vraiment apprécier ce jeu, il faut oublier qu'on est un joueur. Il faut devenir Henry, sentir le poids de l'armure, la fatigue après une journée de labeur, la tension avant un combat. C'est une expérience qui demande du temps, de la patience, et une volonté de s'immerger totalement. Ce n'est pas pour tout le monde, mais pour ceux qui cherchent une expérience authentique, c'est une perle rare.

Alors, même si je n'y ai pas joué moi-même, je peux dire que Kingdom Come: Deliverance 2 est une œuvre qui mérite qu'on s'y attarde, qu'on s'y perde, qu'on y vive une autre vie, loin des artifices habituels du jeu vidéo.

Mango.

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