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Je savais même pas pourquoi je résistais. Mon pote me tannait depuis des mois. "Genshin Impact, mec, t’as pas idée. Viens, juste essaye." Mais moi, les jeux gratuits blindés de gacha, j’avais pas le temps. J’avais pas l’envie non plus. Trop de grisaille dans la tête pour plonger dans un monde coloré.

Et puis un soir, un peu trop fatigué pour dire non, j’ai cédé. J’ai installé le truc. Premier écran, une mer infinie, un dieu chelou, des jumeaux séparés, bam, me voilà catapulté dans un monde où tout brille, où l’herbe danse sous le vent et où les montagnes s’étendent à l’infini. J’ai pris une grande inspiration. J’ai pas senti cette bouffée de fraîcheur depuis longtemps. Ca m'a rappelé mario Sunshine quoi, Mario Sunshine, l'été de ma jeunesse où je découvrais les bons et les mauvais côté de la vie d'adulte, j'en parlerais pas plus ici, étiquette oblige.

Très vite, c’est devenu un besoin. Courir dans Mondstadt, escalader les sommets de Liyue, me paumer dans la brume d’Inazuma… Un patchwork de couleurs, de musiques envoûtantes, de personnages qui ont tous cette lueur dans les yeux, ce style gai et envoutant, ces animations légères et enjouées comme un enfant qui ouvre ses cadeaux à la Noël. Et ce gameplay ? Bordel, cette fluidité ! Flinguer un groupe d’ennemis en jonglant entre Pyro et Hydro, déclencher une explosion d’énergie pure… Ça a un goût de liberté...

J’en avais besoin, de ce jeu. J’en avais besoin comme d’un verre après une longue journée. Y’a des jeux qui divertissent, y’a des jeux qui font vibrer. Genshin Impact ? Ça a remis un peu de lumière dans mon foutu hiver intérieur.

À bientôt les gamers.

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