C'est un soir de décembre 1997 que ma vie de joueur s’apprête à basculer à tout jamais.
Jusqu'alors "propriétaire" d'une unique mégadrive, je découvre avec émerveillement la Playstation et j'insère le premier CD du septième volet d'une saga dont je ne sais encore rien.
Le logo de Squaresoft apparait, les premières notes de musique se font entendre, la caméra survole une ville souterraine et s'arrête sur le visage d'une jeune fille aux yeux de jade portant un panier de fleurs à son bras.
Je m'apprête à découvrir Final Fantasy VII.
Mon cœur d'enfant tombe amoureux pour la première fois d'Aerith et de Tifa (Non. Impossible de départager), s'émerveille devant un périple incroyable et une histoire qui m'emporte comme jamais auparavant et se disloque dans le chagrin des rebondissements comme si je les vivais personnellement.
C'était il y a presque trente ans et rien n'a changé depuis lors.
Loin de moi l'idée d'évoquer les remakes, adaptations, livres, spin-off ou autre. Je parle ici de Final Fantasy VII dans tout ce qu'il est et représente à mes yeux.
Parfois, certaines œuvres dépassent leur simple condition d'objet culturel. Elles traversent les âges. Transcendent les cœurs. Marquent les esprits et font frissonner les âmes.
Final Fantasy VII est de cette trempe.
Impossible pour moi d'être objectif. Ses erreurs, je les pardonne. Ses errances, je les dépasse. Mon cœur d'enfant s'exprime et mon esprit d'adulte le conforte.
S'il m'était donné une dernière heure à jouer avant de disparaitre dans le néant, je la passerais avec ce titre.
Que le dernier visage que j'emporte soit celui d'Aerith, que le dernier héros que j'incarne soit Cloud et que la dernière musique que j'entende soit celle de Nobuo Uematsu.
Je pourrai alors partir comblé.
Voici donc mon humble et totalement subjectif hommage à celui que je considère comme le plus grand jeu vidéo de tous les temps :
Le seul, l'unique et l'éternel Final Fantasy VII

Thp16v
un très bel hommage à cet immense jeu
commenter cette publication ?