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Introduction :

   A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai terminé le jeu avec une moyenne de 51 heures, la route vers le platine est ouverte mais pour cela une seconde partie (trame principale uniquement) d’environ sept à huit heures semble nécessaire (et en cours)

   Banisher’s Ghost of New Eden est un jeu d’action aventure que l’on doit au studio Don’t Nod.

   Il met en scène Red Mac Raith et Antea Duarte, deux bannisseurs et amants. Antea est aussi le mentor de Red.

   Appelés à l’aide par leur ami Charles, Antea et Red font route vers New Eden, pris dans la toile d’une entité spectrale puissante. Au cours de l’affrontement Antea  périt et Red est laissé pour mort. Il se réveillera dans un grotte loin de New Eden et en compagnie d’une mystérieuse personne. Il retrouvera Antea peu après, celle-ci sous forme spectrale. Dès lors un choix s’offre à nous, ressusciter ou élever le fantôme d’Antea.

 

Histoire principale et quêtes annexes :

   L’histoire principale tourne donc autour de ce mystérieux et puissant spectre présent à New Eden. En tant que banisseur Red devra donc découvrir son identité et la raison de sa présence afin de lever la malédicition. Elle nous fera traverser quatre zones différentes faisant chacune avancer un peu plus la trame principale.

   A chaque zone son lot de quêtes annexes, présentent sous la forme de cas de hantise. Un personnage secondaire sera hanté par un fantôme, à vous de découvrir qui et pourquoi. Il y a un nombre conséquent de cas de hantise par région (au total vingt-deux cas), mais chacune est très bien écrite et donneront lieu à des choix parfois extrêmement difficiles.

Univers :

   Comme évoqué plus tôt, le monde de Banisher Ghost of New Eden se décompose en quatre zones à l’ambiance différentes (plaines, forêts, montagnes) regorgeant d’items à récupérer : Attrapeurs d’âmes, notes et autres livres sur le lore, cartes au trésor etc.

   Les différentes énigmes et puzzles qui composent l’univers, n’opposeront jamais de difficultés, les clés ou les solutions se trouvant quasiment systématiquement à proximité. De même que les endroits que l’on peut escalader ou traverser sont signalés par des traces jaunes assez facilement repérables. Antea et Red indiqueront également systématiquement la présence à proximité d’un objet de carte au trésor.

   Bon nombre de feux de camps seront présents çà et là pour nous permettre de se reposer et de recharger ses potions (au nombre de trois) mais fera aussi réapparaitre les ressources et les ennemis. Clin d’œil aux soul’s.      

   Viendrons à cela d’ajouter les brèches du vide, sorte de mini donjon qui vous mènerons vers des coffres d’équipement autrement inaccessibles.

Combats & Gameplay :

   Les combats souvent comparés çà et là avec God of War, s’en inspire effectivement beaucoup. Force est de constaté qu’une fois les rudiments pris en main, cela fonctionne bien, voire très bien. La parade sort finalement assez facilement et le fait de pouvoir passer de Red à Antea en plein combat, voir en plein enchainement (grâce aux points de compétences acquis) font évoluer le gameplay vers quelque chose de fluide. On se prend ainsi à changer régulièrement de personnage mais aussi à utiliser le fusil que ce soit pour tuer un ennemi à distance ou pour en empêcher un autre de posséder un cadavre qui traine dans un coin.

   Parmis les outils de combats donc, nous avons Red avec ses épées et sa torche il peut faire des attaques légères et lourdes, il peut charger ses dernières afin de briser la garde de l’ennemi. Il a également la capacité de bannir les ennemis, mais pour cela il faut remplir la jauge en attaquant.    Antea quant à elle attaque au poing et ne peut qu’esquiver. Au fil de l’aventure elle développera des capacités comme le bond, l’explosion et la fusion. Voyez cette dernière comme une sorte de rage puisque cela permettra à Red et Antea d’attaquer les ennemis comme s’il ne faisaient qu’un et d’infliger de lourd dégats.

   Les boss possèdent une barre de vie en trois segments, mais ne servent, malheureusement que de déclencheur à des dialogues ou changements de phases sans vraiment changer les paterns du boss. Il n’y a donc pas de grosse difficulté mais généralement les combats de boss sont plaisants.

   Le jeu demandera d’effectuer des rituels à des lieux précis, ce afin d’invoquer un fantôme, d’entendre un écho, ou de forcer un spectre à sortir pour le combattre.

Technique :

   La technique est propulsé par le moteur Unreal Engine 5, assez propre dans l’ensemble, je suis tout de même passé assez rapidement en mode performances (comme dans 100% des jeux qui le propose en fait). En mode fidélité c’est très beau mais on a du mal à garder le 30 fps ce qui donne des saccades quasi constantes. Beaucoup plus fluide le mode performances mais souffre tout de même de quelques chutes de framerate. Si les personnages principaux sont très bien modélisés, certains personnages secondaires le sont un peu moins. La synchro labiale pèche également souvent chez ses derniers.

   La VF est également convaincante. Seul la fréquence ou la pertinence de certains dialogues lancés en combats ou lors d’exploration est parfois redondante. (Ex : Antea qui dit : « je peux aider tu sais » lors d’un combat alors que c’est justement elle que l’on contrôle)

Dans l’ensemble le jeu est très beau et plaisant à parcourir !

Et le RPG dans tout ça ?

   La composante Rpg est très légère mais les différents points de compétences apportent de la fluidité au gameplay, permettant ainsi que passer à Antea lors d’un contre ou d’une esquive (par exemple) et directement de placer un coup de poing qui ignore la résistance de l’ennemi.

   Il y a un total de 88 équipements à récupérer au travers des quêtes annexes et des trésors à découvrir. Chacun possède des caractéristiques propres et il est ainsi possible d’améliorer chacun d’entre eux, moyennant ressources, afin d’améliorer les statistiques de nos personnages. Force, dextérité, sagesse, colère, persistance et vitalité.

Conclusion :

   Banisher’s Ghost of new Eden est un jeu que l’on fait pour son histoire, très bien racontée et amenée par Don’t Nod qui a su encore une fois faire une petite merveille que ce soit sur l’histoire principale ou les cas de hantises! Les combats bien que plaisant de par le fait de pouvoir combattre avec Red et Antea et passer à la volée de l’un à l’autre restent cependant trop convenus (bestiaire limité) sur l’ensemble du jeu, ce qui peut amener une certaine lassitude (ressentie parfois lors de mes sessions) mais heureusement l’histoire remet vite le pied à l’étrier.

   Les indications de Red et d’Antea quasi constantes rendent trop assistée l’exploration et c’est dommage, car l’univers est vraiment plaisant à découvrir.

On notera certaines influences, comme God of War (pour le combats et l’exploration) et la série des Soul’s (côté combats en difficultés élevées et le principe de la réapparition des ennemis si on se repose à un feu de camp).

   Ceci dit, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans l’aventure, comptez entre 40 et 50h de jeu si comme moi vous explorer chaque recoins et environ 10h de plus pour la deuxième partie en vue du platine. Pour ma part j’ai pris énormément de plaisir à parcourir le jeu dans son ensemble, à suivre son histoire et son dénouement.

   Merci de m’avoir lu et désolé pour le doublon, je me suis rendu compte que j’avais omis certains éléments dans la première version et je tenais à corriger cela. Merci pour votre indulgence pour ce premier test aussi développé. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour ce jeu et il fallait que je fasse une mise à jour. Promis je serais plus attentif si d’aventure je devais en faire un prochain.

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Mixvis

Nickel comme 1er test 😉

L'écriture est fluide et plaisante a lire 👍

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Marcheopus

Grand merci à toi pour la version définitive et très détaillée , j’avais lu l’ébauche d’avis précédent et cela conforte ma décision d’y jouer dès que j’aurai plus de temps ce qui ne saurait tarder

Et j'attends avec beaucoup d’impatience le prochain Life is Strange qui va aussi tout déchirer

Don’t Nod la narration ils sont maitres en la matière et je détournerai les paroles de la chanson phare de Molière l’Opéra Urbain pour leur rendre hommage

Nous faire rêver ils en ont l’habitude,

Avec eux c’est une certitude,

L’histoire brisera notre solitude,

Rêver j’en ai l’habitude,

J’en ai l’habitude !!! ^^

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