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On a testé FINAL FANTASY XVI - We Are PlayStation

Le 10 juillet 2023


Final Fantasy XVI est disponible depuis le 22 juin 2023 et nous avons décidé de le tester avec des membres de la communauté We Are PlayStation ! 

Dans cet article, vous retrouverez mon avis sur le jeu, ainsi qu’un retour en vidéo sur la journée de test de Final Fantasy XVI dans les locaux de PlayStation.

 

Avant de plonger dans le vif du sujet, révisons un peu : Final Fantasy est une série de jeux vidéo de rôle lancée par Hironobu Sakaguchi il y a 36 ans au Japon. Square Enix revient en 2023 avec un nouvel opus, le 16ème du nom qui entend apporter un vent de fraicheur et de renouveau à la série, d’autant que l’équipe derrière ce jeu est la même que pour la refonte de Final Fantasy XIV, un des plus gros succès de la licence. Autant dire que Final Fantasy XVI est attendu au tournant !

De mon côté, c’est le premier jeu de la série auquel j’ai la chance de pouvoir jouer, ayant seulement découvert quelques autres opus à travers des Let’s Play. Mon regard sur la licence étant celle d’un néophyte, je n’entrerai donc pas dans la comparaison entre les différents jeux.

 

Game of Eikons

 

Retour aux sources médiévales pour Final Fantasy XVI après des années de science-fiction, dans un univers plus sombre s’inspirant sans se cacher du modèle des fantaisies occidentales à grand succès. La guerre fait rage entre les factions de Valisthéa au nom de la Sainte (ou Impure) Magie, matérialisée par les Cristaux-Mères : d’immenses formations cristallines dont les extraits permettent à tout détenteur d’utiliser la magie. Les plus puissantes entités foulant la terre de Valisthéa sont les Primordiaux, incarnés dans des mortels appelés Émissaires (ou Eikons en anglais), devenant à la fois des êtres vénérés mais également des instruments de guerre.

 

Notre héros solitaire se nomme Clive Rosfield et il est le fils aîné de l’Archiduc de Rosalia. Ne s’étant pas révélé comme l’émissaire de Phénix, le primordial de feu, le destin laissant son frère cadet Joshua en hériter, il fait la honte de sa mère qui ne le considère plus comme son fils. L’histoire se déroule dans un premier temps lorsque Clive a 15 ans puis 13 ans plus tard après qu’un drame familial se soit produit.

Attendez… un brun ténébreux, bienveillant envers son petit frère et les habitants de son royaume, habile à l’épée et respecté de ses soldats, possédant un (très) gros « chien », cela ne vous rappelle personne ?

Le développement de l’intrigue est complexe et nous tient en haleine. Les nombreuses portes ouvertes durant l’histoire m’ont fait perdre l’espoir de comprendre le tableau final avant de terminer le jeu. On notera tout de même l’effort de Square Enix pour faciliter la compréhension de l’univers du jeu avec l’ajout de fonctionnalités Lore Friendly comme une base de données pour regrouper tout ce que l’on découvre au fil du jeu et une frise des factions sous forme de carte interactive évoluant au cours du temps.


Mais le plus innovant reste l’Active Time Lore : une fonctionnalité permettant à tout moment, même lors d’une cinématique d’accéder en un clic aux informations pertinentes par rapport à la situation. « Attendez, c’est qui lui, c’est quoi ça, je ne comprends pas ce qu’il se passe », vous vous êtes tous déjà demandé cela.

L’ATL est l’outil qui permettra de ne pas louper une miette de l’intrigue, et gagnerait à être intégré à bien plus de jeux de rôle !

 

Un long couloir, puis la Lumière…

 

Le gameplay de Final Fantasy XVI prend la forme de celui d’un jeu d’action-aventure ou beat them all. On doit le plus souvent traverser des donjons et se battre contre des vagues d’ennemis jusqu’à atteindre des boss. Les combats deviennent rapidement une routine bien que le système de personnalisation des compétences qui se développe au cours du jeu apporte un vent de fraicheur bien venu. Les joueurs plus tournés histoire qu’action pourront d’ailleurs se tourner vers le mode Histoire qui leur facilitera les combats pour profiter un maximum du scénario. Personnellement, je me suis tourné vers le mode Action, puis le mode Fantaisie Finale, débloqué à la fin du jeu pour avoir du challenge et obtenir le platine !

L’intérêt du gameplay réside dans les combats principaux de l’histoire, contre les émissaires et leurs primordiaux. Des combats épiques en plusieurs phases à base de surenchère permanente et de cinématiques époustouflantes, agrémentées de nombreux chefs-d’œuvre musicaux allant de l’orchestral à la techno (oui). Je me suis retrouvé happé dans ces scènes d’actions, à bout de souffle, et je remercie les développeurs de m’avoir accordé des temps morts durant l’histoire, bien que parfois trop longs.

Vous l’aurez compris, certains pourraient se lasser de la routine du jeu, mais on reste pour l’action ultra dynamique de l’histoire, des graphismes léchés et de la bande originale dignes d’un Final Fantasy.

 

Un peu de farming, cela ne fait pas de mal !

 

L’évolution du personnage se fait par montée de niveaux augmentant les statistiques ainsi que par le gain de points de compétences, permettant de débloquer, d’améliorer diverses techniques de combats assez spectaculaires et de personnaliser son build. On a également la possibilité de s’équiper de deux pièces d’armure et une épée, ainsi que trois bijoux qui apportent divers effets de combat intéressants.

Tuez des ennemis, avancez dans l’histoire, achevez des quêtes secondaires à la construction très bancale mais à l’intérêt scénaristique fort et chassez les primes dans tout Valisthéa pour progresser.

Les primes sont classées de C à S selon la difficulté, le rang S étant le plus élevé et apportant des combats challengeants où la moindre erreur peut être fatale ! On a heureusement divers consommables à notre disposition pour nous aider en boostant les dégâts et la défense, ou pour se soigner tout simplement. Une goutte de potion et ça repart !

 

Fantaisie Finale, des images et du son qui font du bien

 

Le XVIème du nom est-il donc un Final Fantasy comme les fans l’espèrent ?


La beauté des cinématiques qui accompagnent le déroulement de l’histoire confirment globalement cette théorie : on se retrouve à passer plusieurs minutes à seulement regarder ce qui se déroule sous nos yeux, à en oublier presque que l’on joue à un jeu vidéo, tellement la qualité des scènes donne l’impression de regarder une série d’animation. D’autant plus que le bon graphique dans le gameplay permet de réduire le contraste avec les cinématiques propre aux précédents opus.

Que serait l’image sans le son, on remercie Masayoshi Soken à la composition pour cette masterclass musicale tant par la variété des thèmes que par leur explosivité pertinente.

 

Final Fantasy XVI est un spectacle pour les yeux et les oreilles et, bien qu’ayant ses défauts, je n’ai pas vu le temps passer en découvrant l’histoire de Valisthéa et de Clive Rosfield.

 

 

Ce que j’ai apprécié :

  • Les graphismes et les cinématiques incroyables
  • La magnifique BO composée par Soken
  • Les combats épiques face aux Primordiaux
  • La complexité de l’histoire, le rythme et le développement des personnages principaux
  • Torgal ou Talgor (le chieng)

 

Ce que j’ai moins apprécié :

  • La routine des combats et des couloirs
  • La construction des quêtes secondaires
  • Les PNJ secondaires qui te prennent de haut


Les Wapers testent Final Fantasy XVI !


Afin de terminer en beauté, je vous propose un petit retour en vidéo sur la session de test du jeu avec Peomus, Finalprod, Mixvis et Noka_the_witch qui ont accepté de nous rencontrer le 23 juin dans les locaux de PlayStation et que je remercie encore !

 

 

 

Un grand merci pour la lecture !

                                                                                              -  Nico de l'équipe WAP -

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