Guide d'introduction à Baldur's Gate 3

Guide d'introduction à Baldur's Gate 3
 

1. Introduction
    
   1. Présentation de Baldur's Gate 3 et de son contexte
       

Baldur’s Gate 3 est un jeu développé et édité par Larian Studio. Si vous lisez cet article, vous savez probablement que le jeu a été récompensé aux Game Awards 2023 par le prix du jeu de l’année, ce qui a renforcé une notoriété déjà importante auparavant. C’est dans ce contexte que nous avons décidé d’écrire ce guide. Nous sommes certains que vous serez nombreux à en avoir besoin !

1. 2. Objectif du guide : aider les nouveaux joueurs à bien commencer le jeu
       

Certes, Baldur’s Gate 3 a connu un succès mérité car le titre possède un nombre impressionnant de qualités, mais il faut bien reconnaitre que ce n’est pas un jeu simple. Bien sûr, il propose des énigmes parfois un peu surprenantes ou des ennemis difficiles à gérer, mais la difficulté principale du jeu est qu’il est très très très complet.

Et pour cause : Baldur’s gate 3 s’inspire des règles de Donjon et Dragon, le jeu de rôle sur papier. Vous savez, le jeu avec des livres entiers de règles et des encyclopédies de monstres et de classes jouables.

Ce n’est pas une base simple. Bien sûr, le jeu simplifie tout ça, mais les possibilités de jeu restent massives et les mécanismes nombreux. C’est d’ailleurs la force du jeu : vous avez de nombreuses options.

Mais voilà, quand on découvre Baldur’s Gate 3, même en étant familier avec d‘autres titres du studio (comme Divinity par exemple), toutes ces options peuvent facilement submerger et décourager un joueur qui voulait juste taper des gobelins et tuer des dragons.

Voici donc le guide de We Are Playstation, avec pleins de tips, trucs, conseils et astuces pour bien commencer le jeu sans aucun spoiler. Ce ne sera pas un guide pour faire des builds optimisés ou une liste complète des choix optimaux à faire. Il s’agira de vous donner une bonne base pour que vous puissiez commencer votre partie sans devoir passer vos premières heures (ou journées ?) à apprendre à jouer.
 

2. Choisir la bonne classe et la race de personnage
    

De nombreuses classes et races sont jouables dans Baldur’s Gate 3. Choisir n’est pas facile pour plusieurs raisons. Est-ce que mon personnage va être viable ? Quelle race va avec quelle classe ? Quelle race correspond à mon style de jeu, etc.

Rôle-playeurs de cœur, nous vous conseillons avant tout de choisir ce qui vous fait envie. Aucune option n’est pas « la bonne ».

Vous voulez jouer un gnome nécromancien, maitre des arcanes interdits et des chaussures pointure 22 ? Pourquoi pas ! Peut-être un elfe barbare, faisant fuir ses ennemis avec sa hache aiguisée et son torse velu ? Ou même un nain barde barbu au luth lustré (dîtes ça vite 10 fois pour voir) ?

Cela dit, si vous voulez faire votre choix en connaissance de cause, voici une vue générale de chaque classe et race jouable. Nous n’entrerons pas dans le détail chiffré, il s’agit plutôt de vous donner une vision globale et un ressenti.
 

1. 1. Présentation des différentes classe

Il y a 12 classes dans le jeu :

• Le barbare : il se concentre sur la capacité Rage qui lui permet d’utiliser des attaques puissantes. Cette classe ne va pas très bien avec la magie et utilise peu d’armure (le plus souvent). C’est un rôle très efficace pour tanker, pour faire des dégâts de zone ou sur une seule cible (selon votre spécialisation) et pour courir très vite vers ses ennemis (qui seront probablement un peu surpris).

• Le barde : le barde est la classe la plus polyvalente du jeu. Il peut apprendre (presque) tous les sorts, combattre en corps à corps ou à distance, servir de support, de mage, de tank, etc … et il joue de la musique aussi. C’est aussi la classe la plus complexe. Si vous ne savez pas trop ce que vous comptez faire, c’est facile d’être un barde moyen partout et bon nulle part.

• Le clerc : le clerc est un dévot d’un dieu de votre choix qui se spécialise ensuite dans 1 des 7 domaines de divination. Du coup, le clerc peut aussi bien être un soigneur qu’un support de contrôle, un mage ou même un guerrier au corps à corps. C’est une classe polyvalente qui en plus permet de porter une armure lourde. Si vous voulez jouer un mage paladin qui utilise la lumière sacrée pour bannir ses ennemis, c’est la classe parfaite !

• Le druide : comme son nom l’indique, le Druide est très axé nature et en harmonie avec les forces primordiales. Il peut cependant aussi bien être joué mage, support, combattant au corps à corps et bien sûr se transformer en différents animaux et monstres. Ce n’est pas une classe simple à jouer, mais elle offre beaucoup de possibilités très originales et certains sorts uniques.

• Le guerrier : probablement une des classes les plus simples à construire, mais pas inintéressante pour autant, ni même faible stratégiquement. Le combattant est spécialisé dans le maniement des armes et fait appel à des manœuvres tactiques pour ajouter des effets spéciaux à ses attaques. C’est aussi une des classes avec le plus d’attaques en un seul tour. Si le premier coup d’épée ne fonctionne pas, les 5 suivants devraient aider.

• Le moine : le moine est un mélange unique de mage et de combattant à mains nues. Vous voulez casser la figure à des abominations à coup de genoux ? Le moine est parfait pour ça. Vous aurez accès à beaucoup de sorts qui rendent le moine très indépendant (c’est une des classes les plus efficaces pour finir le jeu avec un seul personnage par exemple).

• Le paladin : à ce stade, vous avez tous une idée de ce qu’est un paladin. Un chevalier en armure lourde servant la lumière, le bien, la justice… Vous devrez choisir un serment (défendre la veuve et l’orphelin, pourfendre les créatures du mal, etc.) et en échange, vous pourrez utiliser de puissants sorts en complément de vos armes classiques. Vous pourrez aussi briser votre vœu pour devenir un parjure, la version obscure du paladin. Plutôt cool !

• Le ranger : c’est la classe parfaite pour jouer un rodeur ou un archer spécialiste du pistage, de la survie et des attaques à distance. Cette classe offre aussi le bénéfice unique de pouvoir être accompagné par un familier. Qui ne voudrait pas envoyer un loup ou une jolie araignée sur ses ennemis ?

• Le roublard / voleur : le roublard est spécialisé dans la furtivité, le vol et l’assassinat. Vous préférez éviter les combats directs ? Surprendre vos ennemis ? Crocheter toutes les serrures que vous voyez ? Le roublard est parfait pour ça. Attention quand même : vous serez plus vulnérables que les autres classes en combat frontal, et se faire attraper en train de voler peut faire de certains alliés des ennemis inattendus.

• Le sorcier et le magicien : ces deux classes fonctionnent sur la même base, la magie et les sorts. Vous voulez obliger vos ennemis à danser dans la gadoue ou leur faire tomber un météore (ou deux) sur la tête ? C’est par ici.
  Leur différence principale réside dans leur flexibilité.
  Le magicien peut apprendre des sorts en consommant des parchemins de sorts. Du coup, son répertoire de sorts est MASSIF. Parfait si vous voulez des options. BEAUCOUP d’options.
  Le sorcier choisit des sorts en gagnant des niveaux, mais ne peut pas en apprendre d’autres. Il fait appel à une forme de magie instinctive. En contrepartie, il a la possibilité d’améliorer ses sorts. Il peut doubler ses sorts, augmenter leur portée, etc. C’est probablement la classe avec le plus d’ampleur de dégâts du jeu.

• L’occultiste : l’occultiste est un hybride de guerrier et de mage qui tire ses pouvoirs de son allégeance avec une entité magique (souvent un démon). Il peut aussi bien se spécialiser dans les sorts que dans le combat au corps à corps, et a accès à beaucoup de sorts uniques. Moins flexible que les autres classes hybrides, l’occultiste possède néanmoins beaucoup de dégâts. Et puis, servir un démon, c’est plutôt métal.
   

1. 2. Présentation des différentes races

Les races de Donjons et Dragons étant nombreuses et complexes, il serait compliqué d’en faire une explication en profondeur. Voici plutôt 2 ou 3 trucs à savoir pour chaque race, pour que vous fassiez votre choix en connaissance de cause.

La première chose à retenir, c’est que chaque race, en plus d’avoir une apparence différente, possède des caractéristiques uniques. Certaines ont des affinités avec certaines armes, résistent à un certain élément, d’autres apprennent des sorts spéciaux en gagnant des niveaux. La liste est longue.

Notez aussi que certaines races ont des races secondaires, qui viennent souvent apporter de la nuance ou combiner des traits de différentes races.

• Humain : les humains sont la race « basique » de Donjons et Dragons. Ils permettent au départ de choisir une compétence supplémentaire. C’est à peu près tout ; l’humain est peu spécialisé mais parfait pour un build généraliste/polyvalent.
• Elfes : les Elfes sont tels que vous les imaginez, c’est-à-dire grands, sveltes, élégants, particulièrement à l’aise avec les armes à distance et la magie. Ils se distinguent aussi (ainsi que les Demi-Elfes) par une grande résistance à certaines attaques magiques (Charme, Sommeil).
• Drow : les Drows sont un peu des elfes obscurs. Ils sont moins forts avec les arcs, mais leur goût pour l’obscurité en fait de bons assassins et des spécialistes de la furtivité. Ils apprennent des sorts en lien avec l’obscurité en gagnant des niveaux.
• Demi-Elfes : les Demi-Elfes sont les descendants d’un Fey (Elfes, Drow, etc.) et d’un humain. A ce titre, ils combinent un peu des deux mondes. Parfait si vous voulez une origine plus atypique.
• Demi-Orc : les orcs sont généralement vus négativement dans la fiction, mais ils ne sont pas nécessairement mauvais dans Donjons et Dragons. Ils ont cependant un penchant pour la guerre. C’est aussi le cas du Demi-Orc, ce qui en fait une bonne base pour un personnage intimidant et très énervé.
• Nain : vous savez ce qu’est un nain. Ils sont d’une robustesse légendaire, de petite taille comparée à un humain et pourtant parmi les plus puissants guerriers des Terres Oubliées. Si vous voulez un personnage d’une solidité à toute épreuve, créez un Nain.
• Gnome : lui aussi de petite taille, le Gnome pourrait paraitre similaire au Nain avec simplement moins de barbe. En dehors de leur petite taille, ces deux races n’ont pourtant rien en commun. Là où les Nains sont robustes, les Gnomes sont ingénieux. D’ailleurs, les plus grands ingénieurs et érudits des Terres Oubliés sont des Gnomes.Ne sous-estimez jamais leur intellect !
• Tieffelins : les Tieffelins sont une race descendant des démons des Enfers. Cela leur confère une apparence particulière (queue et cornes de démons) et une résistance naturelle au feu. En plus de ça, en fonction de leur ancêtre, ils ont accès à des sorts très puissants. Malheureusement, vos origines vous vaudront pas mal de préjugés de la part des autres races.
• Githyanki : les Githyankis sont une race mystérieuse. Sans trop vous spoiler, ils viennent de très loin et chevauchent des dragons. Ce sont de puissants guerriers, naturellement prédisposés aux talents psychiques. Si vous voulez une race qui sort du lot, choisissez un Githyanki.
• Sangdragon : on ne sait pas exactement comment, mais cette race a des origines draconiques. Cela permet au Sangdragon, en plus d’avoir une apparence vraiment originale, de choisir une résistance naturelle à n’importe quel élément et d’attaquer avec ce dernier (souffle de feu, de glace, d'acide, etc.).
• Halfelins : si vous voulez une comparaison facile, les Halfelins sont un peu les Hobbits des terres oubliées. Ils n’ont pas les compétences martiales des autres races, mais possèdent avant tout un cœur noble (en général), une ténacité surprenante et la chance est toujours de leur côté. Si vous préférez avoir le destin dans votre poche, les Halfelins sont le meilleur choix.

1. 3. Classe, race et astuces
       

Enfin ! Nous avons fait le tour des races et des classes du jeu. Voici maintenant quelques conseils à garder en tête lors de votre choix :

• Chaque race possède une affinité pour des armes et des armures particulières. Cette affinité vous permettra d’utiliser ces objets sans malus. Pensez-y ! Par exemple, si vous voulez créer un archer, mieux vaut prendre une race efficace avec une arme à distance. En revanche, si vous voulez jouer un paladin, regardez quelles races utilisent des armures et des armes lourdes !
• La taille de chaque race est plus importante qu’il n’y parait. Elle influence la vitesse de déplacement au combat : plus votre personnage est grand, plus il peut se déplacer loin en un tour.
• Ne sous-estimez pas les compétences raciales comme la vision dans l’obscurité et les sorts mineurs : ils possèdent une utilité pendant et hors des phases de combat. (Par exemple, le sort mineur « produire une flamme » des Tieffelins est très utile pour éclairer une zone ou mettre le feu à une flaque d’huile.)
• Ne vous prenez pas trop la tête quand même, toutes les races sont viables.
• Vous pouvez choisir un des personnages Origines qui vient avec sa race et son histoire déjà construits. Un bon moyen de ne pas passer trop de temps dans le menu de création de personnage !

3. Créer son personnage
    

Ça y est, vous avez choisi votre race, avez une idée de la classe que vous voulez essayer en premier. On vous laisse vous amuser avec l’outil de personnalisation d’apparence, ça devrait déjà vous prendre 2 ou 3 heures de jeu. On vous attend.

… Vous revoilà ? Parfait.

Tout n’est pas encore prêt pour commencer la partie. Vous devez encore distribuer vos points de caractéristiques et de compétences. Cela peut sembler complexe, mais ne vous inquiétez pas, voici quelques infos pour bien effectuer votre choix.
 

1. 1. Conseils pour distribuer ses points de caractéristiques
       

Les caractéristiques sont les principales forces et faiblesses de votre personnage.
 

• La force : c’est la force physique, cela influence tout ce qui a un rapport avec la force, la présence physique et également la capacité d’inventaire.
• La dextérité : c’est l’agilité et les réflexes. Pratique pour passer inaperçu, crocheter des serrures, désamorcer des pièges et être capable de se sortir de toute situation par un double salto arrière.
• La constitution : c’est l’endurance et les point de vie de votre personnage. Cela joue aussi sur la capacité à résister aux maladies, au poison et autres problèmes physiques. Elle permet par exemple de rester concentré même en prenant des dégâts (important pour maintenir certains sorts actifs).
• L’intelligence : c’est l’intelligence (Si vous aviez deviné, vous devez en avoir un bon score). Cela influe sur la capacité à résoudre des problèmes, déchiffrer des langages ou interagir avec la magie.
• La sagesse : c’est la perspicacité et l’intuition de votre personnage, la fortitude mentale. Elle influe sur la résistance mentale mais aussi sur la perception !
• Le charisme : c’est la puissance de la personnalité de votre personnage. C’est probablement la meilleure caractéristique pour un personnage joueur parce qu’elle influe sur les conversations, permettant d’avoir de meilleures options de dialogue durant l’histoire.

Vous ne pourrez pas être bon partout. C’est ainsi. Vous devrez choisir quelles caractéristiques vous souhaitez privilégier.

Heureusement, le jeu vous indique quelle capacité est importante pour votre classe.

Voici un récapitulatif de la caractéristique préférée de chaque classe :

• Force : Barbare, Paladin, Guerrier
• Dextérité : Ranger, Roublard
• Constitution : Préféré pour aucune classe, mais utile pour toutes
• Intelligence : Magicien
• Sagesse : Druide, Moine, Clerc
• Charisme : Barde, Sorcier, Occultiste
   

1. 2. Les trucs à savoir sur les caractéristiques :
       

• Nous avons indiqué les caractéristiques préférées, mais sachez que rien n’empêche un Clerc de plutôt utiliser de l’intelligence, un Druide de privilégier la Force ou un Guerrier de préférer la Dextérité. Tout dépend du style de jeu que vous souhaitez adopter et des armes que vous voulez utiliser.

• Vous aurez la possibilité de changer les caractéristiques (et tout le reste de votre build) durant la partie et en illimité, donc testez des choses !

• Les points de caractéristiques donnent des bonus aux jets de dés correspondants. Ce bonus est de +1 pour chaque 2 points au-dessus de 10. Autrement dit, le barbare de notre exemple à +1 à ses jets de Sagesse, mais -1 à ses jets d’intelligence. Il n’a que +3 à ses jets de Force car il n’a pas 18 en Force mais 17. (Privilégiez donc les chiffres pairs en prenant en compte les bonus !)

• La constitution est une très bonne stat secondaire. Il est recommandé de la monter en second après votre caractéristique principale.

• Avoir une caractéristique basse ne vous empêchera pas de tenter certaines actions, comme crocheter les serrures, mais rendra la tache beaucoup plus ardue.
   

1. 3. Conseils pour choisir ses compétences
       

Les compétences sont également choisies lors de la création de personnage. Ce sont les talents de départ de votre personnage. Ils sont en partie déterminés par sa classe, sa race et son historique. 
 

Vous avez quelques points de compétences à distribuer à la création de personnage.

Les compétences sont moins cruciales que les caractéristiques, mais donnent tout de même des avantages à votre personnage dans certaines situations. Des options populaires sont Persuasion (pour de meilleurs dialogues), Perception (pour trouver plus facilement des objets cachés ou repérer les embuscades) et Acrobaties (utile également en combat quand un ennemi veut vous pousser).
 

1. 4. Importance de la création de personnage dans le développement du jeu
       

Après cette thèse sur la création de personnage, est-il si important de consacrer autant de temps sur cette phase préliminaire de jeu ?

Oui et non. Si vous désirez vous lancer dans les difficultés les plus élevées du jeu, une compréhension de ses mécaniques est indispensable.

Cependant, pour une première partie, vous pouvez vous lancer et tester ce qui fonctionne pour vous. Comme mentionné, vous aurez la possibilité de changer vos builds et donc de corriger des erreurs faites dans les premiers niveaux.

Finir Baldur’s gate 3 avec un build non optimisé est tout à fait possible. Comme le jeu a une re-jouabilité énorme, votre première partie sera l’occasion de découvrir les mécaniques, tandis que la seconde et les suivantes vous permettront de jouer en ayant déjà une vision de ce que vous attendez de votre personnage.
 

4. Comprendre les mécaniques de base du jeu
    
   1. Les jets de dé
       

Nous avons à plusieurs reprises mentionné les jets de dé. Toujours sur la base de Donjons et Dragons, Baldur’s Gate utilise un jet de dé pour déterminer le déroulement d’une action.

A peu près tout ce que vous ferez sera soumis au jet de dé : persuader durant un dialogue, attaquer un ennemi, ne pas glisser en marchant sur de la glace, etc.

Un 20 est toujours une réussite et un 1 toujours un échec.

Vous verrez très souvent cette fenêtre et même quand vous ne la voyez pas, le jeu va constamment lancer des dés pour voir si le hasard est de votre côté. Le résultat de chaque coup d’épée, de chaque sort sera déterminé par un lancement de dé.

C’est là que vos caractéristiques, capacités et autres bonus entrent en jeu. Si vous faites un jet de dé pour enfoncer une porte et que vous avez beaucoup de force, un bonus viendra s’ajouter à votre score, augmentant vos chances de réussir. 
 

Gardez en tête que vous aurez toujours une chance, même infime, de réussir vos actions... ou d’échouer.
 

1. 2. Exploration et interaction avec l'environnement
       

Le jeu est vu du dessus, avec une caméra ajustable (vous pouvez tourner le paysage dans tous les sens, vous rapprocher, vous éloigner, etc.). En dehors des phases de combats, vous avez la possibilité de bouger librement dans un monde ouvert. Votre meilleur ami sera le bouton X, qui vous signalera automatiquement les objets à proximité.
 

1. 3. Système de combat et stratégies
       

Le combat dans Baldur’s Gate 3 est au tour par tour. Dès qu’un combat commence, tous les combattants font un jet d’initiative et agissent du plus rapide au plus lent. Les personnages qui font le même jet agissent simultanément.

L’ordre de jeu est visible en haut de l’écran.

Chaque personnage possède de base un déplacement, une action majeure et une action bonus à son tour.

La distance de déplacement dépend de la taille du personnage et des bonus de mouvement.

L’action majeure est le cœur de votre tour : ce sera un coup d’épée, un sort ou même utiliser un objet. On la reconnait au rond vert en bas à gauche.

L’action bonus est une action secondaire qui englobe beaucoup de choses. Elle consiste par exemple à pousser un ennemi ou à effectuer un saut. Elle est représentée par un triangle orange.
 

Une fois ces éléments effectués (ou pas) dans l’ordre choisi, le tour du personnage est terminé.

Trucs à savoir :

• Vous avez une liberté totale dans vos actions. Vous pouvez tout aussi bien lancer des objets, fuir dans la direction opposée ou même tenter de lancer vos ennemis. Vos limites sont simplement les capacités de votre personnage et votre imagination.
• Vous pouvez examiner vos ennemis et l’environnement librement : prenez votre temps, l’avantage du tour par tour est que vous avez de la marge pour réfléchir au tour optimal !
• Le terrain est très important dans Baldur’s Gate 3. Un baril explosif bien placé peut changer un combat. Être en hauteur est toujours un avantage ! Si vous êtes face à beaucoup d’ennemis, essayez de les combattre dans un endroit étroit pour utiliser leur nombre contre eux.
• Le tour par tour est uniquement durant le combat ! Autrement dit, si vous êtes un petit malin fourbe, vous pouvez initier le combat avec un personnage en gardant les autres en retrait et dissimulés. Une fois le combat commencé, tous les ennemis seront « immobiles » à attendre leur tour et vous pourrez placer vos personnages restants tranquillement.
• Le combat est un des aspects les plus complexes du jeu. Ne craignez pas de tenter des choses et d’utiliser la sauvegarde rapide pour revenir en arrière.

1. 4. Le système de repos
       

Le système de repos est un élément crucial à comprendre, mais il peut paraitre contre intuitif.

Quand vous accédez à votre camp (Touche R2), vous avez la possibilité de vous reposer. Le repos est très important pour plusieurs raisons :

• Il recharge vos sorts (les sorts consomment des charges qui ne sont pas récupérables autrement).
• Il vous soigne à 100%.
• Il vous débarrasse parfois d’effets négatifs.
• Il recharge vos repos courts.
• Il fait progresser l’histoire. Certaines interactions avec vos compagnons ne sont disponibles que durant un repos long. Il est d’ailleurs possible de trop progresser dans l’histoire et de manquer ces interactions importantes avec vos compagnons ! Cela peut vous jouer des tours si vous êtes arrivés à un moment décisif où l’affection et la confiance de vos alliés est testée. Si vous n’avez pas eu l’occasion de vous rapprocher d’eux, ils se rangeront peut-être du mauvais côté !

Le repos ne vous fait RIEN manquer dans le jeu. Vous ne perdez pas de temps, vous reprenez à l’endroit où vous étiez. Utilisez le repos long autant que vous le désirez (mais évitez quand même de camper devant un boss).

Vous avez aussi le droit à deux repos courts par repos long. Ces repos courts sont consommables à n’importe quel moment (sauf en combat) et vous soignent à hauteur de 50% de vos points de vie. Pensez à les utiliser !
 

5. Conclusion
    

Et nous voilà à la fin de ce guide d’introduction aux mécaniques de Baldur’s Gate 3. Il y a beaucoup à dire sur le jeu et cette introduction ne mentionne pas tout ! (Loin de là.)

Baldur’s Gate 3 peut paraitre insurmontable tant le jeu offre de possibilités. Prenez votre temps, appréciez l’univers du jeu et le reste viendra.

Après avoir joué suffisamment longtemps, ce guide vous paraitra trivial. Certains d’entre vous auront même fini le jeu uniquement en faisant tomber des coffres sur leurs ennemis (oui, c’est possible).

Nous vous souhaitons bonne chance et espérons que ce guide d’introduction vous sera utile. Si vous avez des astuces à partager ou des choses à ajouter, laissez un commentaire !